Vous travaillez d’ores et déjà en tant qu’auxiliaire de vie (aussi appelée aide à domicile, assistante de vie ou encore intervenante à domicile) au sein d’une association ou d’une entreprise, et vous aimeriez sécuriser vos conditions de travail ?
Vous avez envie de vous lancer comme auxiliaire de vie « indépendante » mais vous ne savez pas par où commencer ? Micro-entreprise ou CESU, droits et convention collective, sécurité sociale et retraite, rémunération et contrat de travail : Flavi vous explique tout !
La plupart des assistantes de vie indépendantes souhaitent maîtriser leur planning, leur rémunération, leur zone d’intervention et choisir leurs clients.
Elles travaillent en autonomie, souvent en binôme pour assurer la continuité pendant leurs congés.
Vous aussi ? Lancez-vous !
« J’étais fatiguée de mes conditions de travail en entreprise, alors je me suis lancée en CESU après la naissance de mon second enfant.
Je ne regrette pas du tout mon choix ! »
Céline, assistante de vie en CESU depuis 5 ans
CESU ou micro-entreprise ?
Avant toute chose, soyez rassurées : exercer son métier d’auxiliaire de vie indépendante dans de bonnes conditions est tout à fait possible, mais encore faut-il bien connaître ses droits et maîtriser la marche à suivre.
Si à la suite de cet article vous avez besoin d’un accompagnement personnalisé, Flavi vous propose aussi sa formation gratuite à distance, durant laquelle vous travaillerez en petits groupes avec d’autres auxiliaires de vie indépendantes, dans un climat pédagogique et bienveillant.
Tout d’abord, avant de vous lancer, demandez-vous : CESU ou micro-entreprise ?
Les deux statuts sont possibles, mais le CESU simplifie vos démarches et vous protège mieux. Flavi recommande dans la plupart des cas de choisir le CESU.
Attention : en CESU, vous relevez de la Convention Collective du secteur des particuliers employeurs en vigueur depuis janvier 2022.
Pour commencer, qu’est-ce que le CESU ?
Tout d’abord, CESU veut dire Chèque Emploi Service Universel.
Plus simplement, c’est le moyen de déclaration le plus répandu pour rémunérer les auxiliaires de vie et les aides à domicile indépendantes ou multi-employeurs.
On peut travailler en CDI ou en CDD et être déclaré.e en CESU.
Exercer en CESU, c’est donc bénéficier du statut d’employé salarié, qui est encadré juridiquement et donc plus sécurisant pour vous.
Le bénéficiaire de votre service est un particulier employeur, et ce dernier finance la totalité des dépenses liées à votre statut de salarié.e (salaires et cotisations).
Vous bénéficiez des protections retraite, santé et chômage, comme tous les salariés.
Si vous souhaitez travailler en CESU, la première étape est de trouver un particulier employeur.
Pour cela, inscrivez-vous sur Flavi, pour être mise en relation avec des particuliers qui cherchent une aide à domicile en CESU.
Si les premiers pas peuvent être laborieux, les démarches sont en réalité relativement simples et rapides, et Flavi est là pour vous y aider.
1. Le CESU déclaratif est le mode de déclaration le plus courant pour les assistantes de vie indépendantes. Il simplifie la déclaration à l’URSSAF et permet un paiement clair (chèque, virement) avec suivi des heures.
2. Le CESU+ facilite encore les démarches : votre employeur bénéficie d’une avance immédiate du crédit d’impôt, ce qui réduit son coût.
3. Le CESU préfinancé est un moyen de paiement (comme un titre-restaurant), mais il reste peu utilisé.
Quelles activités exercer en CESU ?
Devenir salarié.e en CESU permet d’effectuer des prestations de service à la personne.
La plupart des missions se déroulent au domicile du particulier employeur : aide à la maison, courses, repassage, jardinage, garde d’enfants, ateliers mémoire ou aide administrative.
Certaines prestations se font aussi hors domicile : balades, sorties culturelles, livraison de repas, aide à la mobilité ou promenade d’animaux.
Le CESU regroupe de nombreux métiers d’assistance auprès de personnes âgées, en situation de handicap ou malades. Ces métiers exigent rigueur, bienveillance et engagement social.
Il est à noter qu’assurer l’entretien d’un local commercial pour le compte d’un entrepreneur n’est pas une activité que l’on peut déclarer en CESU. Dans ce cas de figure, il faut s’orienter vers le Tese qui fonctionne comme le CESU, mais au bénéfice des entreprises et non pas des particuliers.
Les 5 étapes clés en CESU ?
1. Trouver un employeur.
Pour débuter en CESU, commencez par démarcher des particuliers ayant besoin d’aide à domicile. Flavi vous accompagne pour établir des liens de confiance et démarrer en toute légalité.
2. Signer un contrat.
Un contrat clair protège les deux parties. Précisez-y votre taux horaire et votre planning. Flavi et l’URSSAF proposent des modèles pour vous aider à rédiger et négocier sereinement.
3. Se faire déclarer.
Votre employeur doit vous déclarer chaque mois auprès du CRCESU. Il lui suffira d’avoir vos coordonnées complètes. Le CESU+ est recommandé, mais pas obligatoire.
Une fois déclaré.e, vous devenez officiellement salarié.e aux yeux de l’URSSAF et recevez alors un numéro CESU. Vous retrouverez notamment ce numéro sur vos bulletins de salaire, et vous pourrez le communiquer si besoin à vos futurs employeurs.
4. Gérer votre compte salarié.e
Inscrivez-vous sur le site CESU avec votre numéro salarié et votre numéro de sécurité sociale. Vous pourrez y consulter vos déclarations, bulletins de salaire et attestations : une véritable boîte à outils administrative !
5. Trouver votre binôme.
Votre activité a pris de l’ampleur ? Il vous faut désormais un binôme pour assurer une continuité de services durant vos congés ou arrêts maladie !
Vous pouvez contactez d’autres auxiliaires de vie indépendantes dans votre zone géographique via l’application web Flavi : trouvez une auxiliaire de vie en CESU – Flavi. Attention, chaque auxiliaire de vie doit signer un contrat de travail avec l’employeur chez qui elle intervient et être individuellement déclarée auprès du CESU.