Le droit au répit est une mesure légale et sociale destinée à soutenir les aidants familiaux. Ce sont ceux qui accompagnent au quotidien un proche en perte d’autonomie, malade ou en situation de handicap.
Ce droit reconnaît le besoin des aidants de souffler, se reposer et prendre du temps pour eux-mêmes.
Depuis 2015, le droit au répit permet de financer des solutions temporaires de relais pour l’aidant, telles que par exemple :
- L’accueil de la personne aidée en établissement (Hébergement temporaire).
- L’intervention d’un service d’aide à domicile (Baluchonnage, répit à domicile, présence de nuit).
- L’hébergement en famille d’accueil ou en maison de répit.
- L’accueil de jour ou de nuit.
- Les séjours de répit entre aidant familial et aidé (séjours vacances adaptés).
Vous êtes (ou allez devenir) particulier employeur et vous vous sentez un peu perdu avec le CESU, les démarches, ou les obligations légales ?
Nous avons préparé un guide complet, simple et gratuit, pour vous aider à tout comprendre et démarrer sereinement.
Qui peut bénéficier du droit au répit ?
Pour bénéficier du droit au répit, certaines conditions doivent être remplies :
- L’aidant accompagne un proche bénéficiaire de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie), ou qui souhaite en faire la demande.
- L’aidant s’occupe seul(e) de la personne aidée, il est en situation de fatigue psychologique et ne peut être remplacé par une autre personne de l’entourage.
- L’aidé a atteint le plafond de son plan d’aide APA.
Quel est le montant de l’aide ?
Le montant du droit au répit est plafonné à 548,25€ (en 2025) par an en plus du plan d’aide APA. Cette somme permet de financer des prestations ponctuelles de répit. Dans certains départements, des dispositifs complémentaires peuvent exister.
Pourquoi le droit au répit est-il essentiel ?
Être aidant est un rôle aussi noble qu’exigeant. Cela implique :
- Une présence quasi quotidienne.
- Une charge mentale importante.
- Des risques d’épuisement moral et physique.
- Des impacts sur la vie personnelle, professionnelle et sociale.
Le droit au répit permet donc d’éviter le burnout des aidants, de préserver leur santé et d’assurer un accompagnement durable et de qualité pour la personne aidée.
Comment faire une demande ?
La demande de droit au répit s’effectue auprès du Conseil départemental, souvent en lien avec le service APA. Il est également possible de se faire accompagner par le CCAS de votre commune, ou encore le CLIC (Centre local d’information et de coordination), une assistante sociale, ou une association d’aidants.
Où trouver une aide à domicile ?
Flavi propose une plateforme de mise en relation gratuite entre particuliers employeurs et auxiliaires de vie en CESU, ainsi qu’une possibilité d’accompagnement sur divers points selon le besoin pour l’employeur ou son proche.